Manger moins de
viande, c’est…
rester en bonne
santé, faire des économies d'argent, diminuer drastiquement son empreinte
carbone…
Aujourd’hui, 75
% des terres agricoles dans le monde servent à élever du bétail –
c’est-à-dire à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir.
Notre mode de
vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle
sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes. Destruction de la
biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements
climatiques, pollution des cours d’eau, mainmise des multinationales au
détriment des petits agriculteurs, mais aussi souvent cruauté animale et
impacts néfastes sur la santé humaine…
Notre
consommation effrénée de viande et de produits laitiers issus de l’élevage
industriel a des effets délétères à bien des égards
Dans de nombreux
pays, l’élevage contribue à la déforestation car les terres boisées sont rasées
soit pour en faire des zones de pâturage pour le bétail, soit pour produire des
cultures (très souvent du soja) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les
animaux.
En Amazonie brésilienne, par exemple, 63% de la déforestation est due
à l’élevage. Le soja qui y est produit sert directement à nourrir le bétail sur
place, mais il est aussi largement exporté. Il est alors utilisé sous forme de
tourteaux ou de farine qui servent notamment à nourrir nos vaches laitières,
cochons et volailles. Le Brésil est ainsi le premier exportateur mondial de
bœuf et de cuir. La France est un important importateur de soja et plus
spécifiquement de tourteaux de soja. Elle importe entre 3 et 3,5 millions de
tonnes de soja par an, et environ 60% de ces 3 millions de tonnes (1,8 Million
de tonnes environ) viennent du Brésil.
Aujourd’hui, à
l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport !
L’élevage industriel
contribue à gaspiller l’eau. En effet, la production de viande et d’œufs
nécessite des quantités d’eau
plus importantes que celle de
céréales et de légumineuses.
Il suffirait de
diviser par deux notre consommation de protéines animales pour dégager assez de
nourriture pour deux milliards de personnes supplémentaires.
Greenpeace
recommande ainsi un maximum d’environ 16 kg de viande issus de l’élevage
écologique par personne et par an (soit environ 300 g par semaine) et 33 kg de
lait par personne et par an (soit un peu plus d’un demi litre de lait par
semaine).
Depuis le 1er
novembre, les cantines scolaires proposent un menu végétarien une fois par
semaine, mais pourquoi ?
Aujourd’hui, à
l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre – soit autant que le secteur du transport !,
1 kg de viande bovine produit 27 kg de GES, 75 % de la surface agricole sont
utilisées pour produire de la viande, produire 1 kg de bœuf il faut 13 500 l
d’eau (1 200 pour 1kg de blé).
Consommer de la viande
n'est donc pas sans conséquences pour l'environnement et pour la santé.
Mais alors, comment
changer nos habitudes ? Voici quelques pistes…
Enlevez la viande le soir
Le dîner est l’un des trois repas obligatoires de la journée,
mais il s’agit du dernier repas que vous mangerez avant d’aller vous coucher.
Votre dépense énergétique entre le moment du dîner et le moment du coucher sera
donc faible. Pour cette raison, il est vivement recommandé de privilégier des
recettes légères et équilibrées pour le soir. Un repas léger le soir n’est pas
synonyme de repas ennuyeux !
Programmez les jours sans viande
Comme toute habitude, si vous êtes décidé-e à en changer,
elle ne sera pas aisée à modifier. Commencez par programmer un jour sans viande
chaque semaine (midi et soir). Puis, quand vous êtes habitués, passez à
deux jours sans viande, puis trois, etc.
Commencez par la viande rouge, puis
passez aux autres viandes
C’est la moins bonne pour vous et pour
l’environnement, alors, dans le même esprit d’une transition progressive,
commencez par réduire votre consommation de viande rouge pour la remplacer
par de la viande blanche. Puis vous pourrez réduire votre consommation de
volaille. Donnez-vous le temps qu’il faut, un, deux ou trois mois par
exemple, et vous verrez que le sentiment de manque disparaîtra progressivement.
Adoptez le
flexitarisme ?
Sans devenir végétarien, le régime FLEXITARIEN peut être
adopté petit à petit : un maximum de fruits et légumes, des œufs, du
poisson et un peu de viande pour se faire plaisir, quand on sait qu’elle est de
bonne qualité, quand on est chez des amis, au restaurant.
Greenpeace
recommande ainsi un maximum d’environ 16 kg de viande issus de l’élevage
écologique par personne et par an (soit environ 300 g par semaine) et 33 kg de
lait par personne et par an (soit un peu plus d’un demi litre de lait par
semaine).
Sources :
« ça commence par moi » série
changer d'alimentation - je deviens végétarien
DONNES CHIFFREES : PLANETOSCOPE, GREENPEACE,
2017
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